C’est l’histoire d’une corruption « en bon père de famille », un système bien huilé qui a perduré pendant des années au nez et à la barbe d’une des premières entreprises françaises. Son auteur n’est ni un as de la finance ni un expert de l’informatique mais un cadre moyen d’EDF. De 2004 à 2012, Christian Mallay, acheteur pour les centrales thermiques de l’électricien, aujourd’hui à la retraite, a demandé aux entreprises qui désiraient obtenir un marché avec le groupe de lui reverser entre 1 % et 3 % du montant des contrats dont il avait la charge. Bref, il se faisait « graisser la patte », résume un enquêteur. Un business tranquille qui lui aurait rapporté plus de 1 million d’euros.
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