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Le démantèlement du réseau de fausses tour Eiffel

8 juillet 20100

Le 29 juin, 39 personnes ont été placées en garde à vue dans le cadre du démantèlement d’un réseau de vente à la sauvette de Tours Eiffel. Me Leïla Djebrouni, avocate d’une des personnes écrouées dans le cadre du démantèlement d’un réseau de vendeurs à la sauvette de reproductions miniatures de la Tour Eiffel, le 29 juin dernier, a dénoncé mercredi un « coup politique pour faire oublier certains dossiers d’actualité ». Son client, Mamadou, la quarantaine, a été maintenu en détention mardi dernier. Motif : « Il ne peut être envisagé de l’assigner à résidence ou de le placer sous contrôle judiciaire sur le même lieu que celui où il exerçait l’activité qui lui est reprochée, au milieu de ses co-auteurs et complices au regard du risque de réitération », selon le juge des libertés et de la détention. 39 interpellations Le 29 juin, 39 personnes (organisateurs, animateurs et vendeurs à la sauvette) avaient été placées en garde à vue dans cette affaire. Au cours de cette opération, une somme de 241 000 euros, composée d’espèces et de dépôts sur des comptes bancaires, a été saisie ainsi que six véhicules et 140 000 articles de souvenirs de Paris. Quatre ressortissants chinois – trois hommes et une femme – gérants de sociétés de revente de marchandises situées dans le IIIe arrondissement, et quatre hommes ressortissants de pays d’Afrique subsaharienne, « organisateurs du réseau de revente depuis un foyer Adoma situé rue Chevaleret (XIIIe) » ont été placés la semaine dernière en détention provisoire. Poursuivis… Mais pas pour vente à la sauvette L’information judiciaire confie Roger Le Loire, magistrat instructeur au pôle financier, vise des faits « d’aide à l’entrée et au séjour irrégulier en bande organisée, d’association de malfaiteurs, de travail dissimulé, de recours aux personnes se trouvant en situation de travail dissimulé, d’emploi d’étranger sans titre, de complicité ». Rien concernant la vente à la sauvette qui, à ce jour et jusqu’à la fin de l’année, ne constitue qu’ « une infraction », réprimée par une contravention de la 4ème classe, soit 750 euros. Fin janvier, Philippe Goujon, député-maire UMP du XVe a fait adopter un amendement sanctionnant les vendeurs à la sauvette en créant un délit. Il sera passible, si la loi est votée de six mois d’emprisonnement et de 3 750 € d’amende, peines aggravées lorsque le délit est commis en bande organisée ou de manière agressive.

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