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Le pervers au cutter identifié par un second enfant

7 janvier 20160

Son « profil » inquiète particulièrement les enquêteurs, au point que son passé fait l’objet de minutieuses investigations. Incarcéré depuis octobre 2015 après avoir été confondu pour un viol, commis quelques semaines plus tôt sur un collégien de 11 ans dans une rue d’un quartier populaire de Charleville-Mézières (Ardennes), un jeune homme de 32 ans devrait être déféré aujourd’hui devant un juge d’instruction de Reims (Marne), en vue de sa mise en examen pour de nouveaux faits. Extrait de sa cellule, mardi, avant d’être placé en garde à vue dans les locaux du service régional de police judiciaire (SRPJ) de Reims, Grégory M. a réfuté s’en être pris au jeune Thomas*, 13 ans, le 25 août 2014, toujours dans le même quartier de la Ronde-Couture à Charleville-Mézières. Ce jour-là, vers 16 h 30, la petite victime regagne le domicile familial après une partie de foot. Alors qu’il se trouve dans un petit chemin bordé de buissons, Thomas voit surgir un inconnu, le visage dissimulé sous une capuche. Celui-ci exhibe un cutter avant de baisser son pantalon puis de tenter de le violer. Mais le mineur résiste. L’agresseur porte alors plusieurs coups de cutter à l’adolescent au niveau du bras et de la cuisse gauche avant de lui intimer l’ordre de ne « pas le regarder ». L’inconnu prend ensuite la fuite, tandis que l’adolescent, souffrant de profondes coupures aux tendons du poignet et de plusieurs doigts, trouve la force de rentrer chez ses parents avant de donner l’alerte. Une enquête est aussitôt déclenchée mais l’agresseur demeure introuvable. L’affaire rebondit après l’arrestation de Grégory M., le 15 octobre dernier. A l’époque, ce jeune sans emploi, domicilié chez ses parents dans la commune de Blanchefosse-et-Bay (Ardennes), avait été trahi par son empreinte génétique. « Son ADN avait été relevé sur les affaires d’un garçonnet de 11 ans, violé dans le même quartier et selon un mode opératoire quasi identique que l’adolescent, agressé un an plus tôt, confie une source proche de l’affaire. Après avoir nié farouchement son implication, le suspect était passé aux aveux. » Au cours de l’identification de l’auteur présumé de ce viol, les policiers de la PJ de Reims avaient présenté la photo de Grégory M. au jeune Thomas. Et celui-ci avait aussitôt reconnu son agresseur du mois d’août 2014… Hier après-midi, le jeune garçon a participé à une nouvelle identification de son agresseur, avant de confirmer ses premières déclarations. « Le fils de mes clients a été littéralement charcuté ! dénonce Me Ahmed Harir, l’avocat des parents du jeune Thomas, mais également de la famille de la seconde victime. Je défends aujourd’hui deux enfants complètement fracassés psychologiquement et des parents désemparés. » Sollicité hier, l’avocat de Grégory M., Me Pierre Lumbroso, a indiqué que son client « avait fait l’objet d’une reconnaissance sur une photo et nie catégoriquement les faits ». Les enquêteurs de la PJ de Reims, épaulés par leurs collègues de l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), explorent désormais les quinze dernières années de la vie du principal suspect, qui a notamment séjourné en région parisienne au cours des années 2000.

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